Tratto da una recentissima intervista di Alain de Benoist, subito dopo l'elezione di Donald Trump:
"La classe dirigeante est à l’image des maîtres du cirque médiatique. L’élection de Trump est aussi «incompréhensible» pour eux qu’a pu l’être le Brexit en juin dernier, le « non » des Français au référendum de 2005, la montée du FN, etc. Elle leur est incompréhensible parce que pour la comprendre il leur faudrait se remettre en cause de façon suicidaire. C’est pourquoi ils ne trouvent rien d’autre à faire qu’à réciter leurs mantras sur les « discours de haine », la « démagogie » et l’« inculture » où se complairait le peuple. Leurs instruments conceptuels sont obsolètes. Ils ne veulent pas voir le réel, à savoir que les peuples n’en peuvent plus d’une démocratie représentative qui ne représente plus rien et d’une expertocratie qui ignore systématiquement les problèmes auxquels ils se heurtent dans leur vie quotidienne. Lénine disait que les révolutions se produisent quand à la base on ne veut plus et qu’à la tête on ne peut plus. Mais les élites en place sont incapables de s’en rendre compte, alors même que le sol se dérobe sous les pieds. Ecoutez-les tenter d’« expliquer » ce qui vient de se passer. Voyez leurs visages décomposés, tétanisés. Après avoir donné Clinton gagnante jusqu’à la dernière minute, ils ne veulent à aucun prix identifier les causes de leurs erreurs. Ils ne comprennent rien à rien. Ces gens-là sont incorrigibles".
Ciò accade sempre a chi crede di stare - evidentemente "per grazia ricevuta" - "dalla parte del Bene". La realtà, per contro, è molto meno manichea e ricca di infinite sfumature e - "dalla parte del Bene" (meglio prenderne atto fin che si è in tempo) - NON c'è mai ALCUNO.
Il problema è che questa pervicace insistenza nel sentirsi unici depositari della Verità (che anch'essa NON esiste) produrrà ancora molti disastri e - temo - anche molti lutti. Ma nessun popolo accetta di farsi uccidere passivamente, anche se i suoi carnefici sono i "rappresentanti del Bene". Da morto, infatti, sarà solo morto e non "meno morto" in quanto ucciso dai "rappresentanti del Bene".
Non mi sembra un ragionamento tanto complicato, è una mera questione di sopravvivenza...
Piero Visani